Cet éminent homme politique français du 19ème siècle auquel on attribue cette célèbre maxime : « gouverner c’est prévoir » doit, une fois de plus en ce début 2021, se retourner dans sa tombe.

En effet, cette mauvaise fable de la seringue et du mille-feuille administratif que nous font vivre les tentaculaires administrations françaises et européennes, peut laisser les citoyens que nous sommes perplexes, inquiets et incrédules.

Comment ne pas être sidérés par la situation actuelle qui se résume de façon relativement simple, à savoir que les commandes de vaccins n’ont pas été anticipées, pas plus que leur acheminement, leur stockage et leur injection dans nos épaules.

Quelques chiffres permettent d’étayer l’agacement du Quoi de Neuf, puisque pendant qu’Israël vaccinait 2 millions de personnes, nous en étions fièrement à 20.000 en France…

Pourquoi notre administration, pourtant largement fournie en effectifs, n’a-t-elle pas acheté en quantité les doses qu’il fallait et mobilisé pour la logistique notre armée, comme le font toutes les nations qui peuvent actuellement s’enorgueillir de sauver quotidiennement des vies parmi leurs populations respectives ?

Il semblerait qu’elle a découvert avec étonnement fin janvier que ce vaccin doit être commandé en nombre suffisant pour être injecté deux fois, qu’il doit être stocké au froid puis inoculé par ordre décroissant de fragilité, en allant des plus âgés et des plus faibles vers les plus jeunes et les plus robustes.

L’État a une fois de plus confié aux élus locaux, qui l’ont fort bien abordé, la gestion du « dernier kilomètre » puisque beaucoup de villes ont transformé leurs gymnases, leurs salles de sport, leurs salles des fêtes en centres de vaccination qui sont désespérement vides, car dépourvus des précieuses doses.

Allons-nous continuer ainsi encore longtemps, paralysés par Bruxelles et Paris alors que des centaines de français décèdent chaque jour de la Covid 19 ?

De plus, le gouvernement qui nous avait économiquement accompagné jusqu’à fin 2020, commence à expliquer qu’il ne pourra pas renouveler cette dépense de 45 milliards d’euros en 2021 et que par conséquent il faut que les français soient protégés pour aller travailler et recréer une richesse indispensable au remboursement de nos dettes (sic).

On a vraiment le sentiment, devant un tel fiasco logistique et organisationnel, que gouverner ce n’est plus prévoir, mais faire croire.