Notre groupe familial doit impérativement renouveler ses réserves en matériaux afin d’approvisionner ses usines et ainsi pérenniser ses emplois.
À ce titre, notre filiale SOREAL, dont le nom signifie Société de Réalisation de l’Anse Loisirs, a déposé un dossier d’extension qui vient de faire l’objet d’une enquête publique terminée le 26 mars.
Si chacun a le droit de s’exprimer et ce type de procédure est là pour le garantir, nous avons connu pour la première fois depuis 136 ans un déferlement médiatique alimenté par certaines associations qui a quelques fois tangenté la violence verbale et dogmatique.
Privés de droit de réponse, c’est donc avec nos propres moyens et notre Quoi de Neuf, édité chaque mois à 4.000 exemplaires, que nous allons revenir sur les principaux thèmes soulevés par des opposants bien mal renseignés, en effet :
> Nous avons été souvent traités de« vieux monde ». Il est à ce titreimportant de rappeler que ce ne sont pas les 550 salariés de notre groupe qui créent la demande de nos produits, mais bien les habitants et les collectivités de notre territoire.
Pour confirmation, le granulat est la deuxième matière première la plus consommée par les français après l’eau (7 tonnes par an et par habitant).
> Nous sommes aussi le monde d’aujourd’hui et de demain. En effet, le groupe PLATTARD commence d’ores et déjà à livrer des bétons bas carbone (moins 36 % de CO2) et il est aussi propriétaire depuis 2003 d’OLLIER BOIS qui, avec ses 3 agences est une enseigne spécialisée en bois-panneaux-menuiseries.
Il est co-actionnaire d’ANCYCLA, centre de réception, tri et valorisation des déchets inertes du BTP, dont l’activité ne cesse de se développer depuis 2013, malgré des réglementations contradictoires qui limitent l’utilisation des matériaux recyclés dans la production de produits en béton.
Il est enfin un des premiers carriers de France à signer avec l’Agglo de Villefranche une ORE (Obligations Réelles Environnementales) pour garantir par devant notaire la reconversion et la gestion écologique d’un ancien site d’extraction.
> Sur les aspects réglementaires, la loi Climat qui commence à être débattue à l’Assemblée Nationale va créer un délit d’écocide, or qu’en serait-il s’il n’y avait pas de plateforme d’accueil pour les terres des chantiers comme, entre autres, nos anciens plans d’eau ?
> Certains opposants ont aussi mis en avant la réduction planifiée par le Schéma des Carrières des extractions d’alluvionnaires en eau. Là aussi la vérité doit être rétablie puisque notre industrie a SPONTANEMENT réduit depuis 2012 ses volumes annuels de 40 %.
> La suppression de tènements agricoles a été également évoquée, mais notre restitution de surfaces équivalentes en fin d’autorisation est une réponse forte à cet argument.
De même qu’il est important de porter à connaissance que ces centaines d’hectares qui appartiennent à notre groupe familial sont rendues, en fin d’exploitation, aux collectivités territoriales concernées pour l’euro symbolique et que, dans l’attente, nous les entretenons et les valorisons, tout en laissant l’accès aux sentiers réservés à la promenade pour le plaisir de nos concitoyens et ce sans aucune contrepartie.
> Autre élément fort de notre dossier, le transport fluvial et les circuits courts, car si nous n’utilisions plus ce mode de transport alternatif doux, nos entreprises représenteraient un camion traversant Villefranche toutes les minutes !
D’ailleurs, il faut souligner que nous avons accepté, pour le peu de transport routier que représente notre projet, de ne pas prendre les voies publiques. Accordez-nous qu’il s’agit d’un effort plus qu’important, car nous y avons accès comme tout contribuable.
> Dans les craintes exprimées par les riverains, il y a aussi des problématiques de bruit et de poussière. Or, le propre d’une extraction en eau est de ne faire ni l’un, ni l’autre.
> Enfin, certaines associations nous ont ouvertement traité de menteurs et nous souhaitons leur rappeler que nous sommes profondément honnêtes, que nous disons ce que nous faisons et que nous faisons ce que nous disons.
Ceci n’étant certainement pas suffisant pour les convaincre, l’administration nous contrôle régulièrement, souvent de façon inopinée et la conformité de nos actes avec nos dossiers est suivie par satellite depuis plusieurs années.
On est toujours légitimes d’être inquiets, d’être contre, de souhaiter d’autres modes constructifs, voire un autre monde, mais on n’a pas le droit de désinformer, de vilipender et de nous occulter dans le paysage social, sociétal et industriel local.
Voilà en effet 136 ans que notre entreprise existe et qu’elle n’a rien souillé, rien pollué, rien abimé, pour le plus grand bien d’une filière BTP locale de qualité.
Les 550 collaborateurs du groupe PLATTARD