Entre essences et finitions, comment choisir son parquet ?

Comment choisir ?, Parquet •

19 décembre 2022

Quelles sont les différentes essences de bois ? Laquelle correspond aux pièces à vivre et laquelle choisir pour la salle de bains ? Quelles finitions pour un joli parquet ? Le parquet ciré est-il plus élégant que le vitrifié ?
Autant de questions indispensables à se poser pour trouver le parquet le plus adapté à notre intérieur !

Les différentes essences de parquets

Qu’elles soient exotiques ou européennes, les essences de bois apportent des qualités techniques et esthétiques différentes. 

Et comme chacune détient ses propres caractéristiques quant à sa dureté, sa couleur ou encore sa résistance à l’humidité, 

Mieux vaut ne pas choisir à la légère l’essence de notre parquet !

La dureté des essences : un critère de choix ?

La dureté des essences de bois est certainement l’une des principales données à prendre en compte. Plus l’essence choisie sera dure, plus le parquet sera résistant aux chocs et à l’usure du temps.
C’est pourquoi les essences de bois sont hiérarchisées selon quatre classes principales, des plus souples aux plus dures, permettant aisément de déterminer à quel usage elles correspondent.  
•    Classe A : les bois tendres comme le pin ou l’épicéa pour une utilisation exclusive en intérieur, à l’abri des intempéries. Pour quelle(s) pièce(s) ? Le bureau, les chambres ou les couloirs.
•    Classe B : les bois mi-durs tel le noyer pour une utilisation première en intérieur. Même s’ils peuvent être employés en extérieur sous réserve d’être abrités, mieux vaut les préférer pour le salon et la salle à manger.
•    Classe C :  les bois durs à l’image du chêne, de l’érable, du frêne ainsi que du hêtre dont les propriétés offrent une bonne résistance, notamment aux poinçonnements. Parfaits pour le sol de la cuisine et du hall d’entrée, par exemple !
•    Classe D : les bois très durs comme le merbau et le wengé, le jatoba, l’ipé et bien d’autres sont redoutablement résistants. Ce sont des bois particulièrement adaptés au sol des pièces humides et/ou extérieures comme la salle de bains ou encore la terrasse.

Apparence et couleur : des essences de toute beauté

Vient ensuite l’aspect esthétique qui n’est pas à minimiser car c’est bien notre parquet qui va contribuer à habiller chaleureusement notre intérieur ! 
On peut donc sélectionner l’essence de notre parquet en fonction de sa couleur. Et de ce côté-là, on peut dire que le choix ne manque pas car les essences se déclinent dans de très nombreuses teintes allant du très clair au très foncé en passant par le rouge ou même le violet. 

Pour un bois clair, le chêne blanc ou le sapin sont parfaits et si on souhaite ajouter une touche de doré en plus, rien de tel que le châtaignier ou le chêne. Ces essences sont à privilégier pour apporter de la luminosité aux pièces et en agrandir l’espace. 
Pour un bois foncé, on se tourne vers le noyer, le teck, le wengé ou le palissandre qui sont des essences offrant une atmosphère chaleureuse et confortable. 
Pour un effet plus chaud et exaltant, osons le brun rouge des essences de merisier, de padouk et de chêne rouge. Et pour encore plus d’originalité ? L’essence d’amarante et sa surprenante couleur violette. 

Tout savoir sur les finitions de parquets et leur entretien


Un parquet ne peut pas être laissé brut au risque de le voir se dégrader. Il est indispensable de lui appliquer une couche de protection.

Après avoir posé notre parquet, c’est une nouvelle étape qui s’offre à nous : le choix de sa finition. Et ce n’est pas la tache la moins importante car c’est la finition du parquet qui va colorer le bois, le protéger et le rendre durable. Alors entre la cire, le verni vitrificateur ou l’huile, lequel de ces principaux produits de finition choisir ?

Mais avant de se lancer, il faut savoir que tout parquet demande un entretien régulier. Et lorsque son entretien ne suffit plus, le parquet peut être poncé afin de le réparer. Sa restauration consiste tout simplement à enlever la finition du bois pour retrouver l’aspect brut initial et ensuite appliquer une nouvelle finition. 

© Kährs

L’authenticité du parquet ciré

La cire est l’ancêtre des finitions de parquets…

C’est elle qui protège et embellit notre sol depuis des dizaines d’années grâce à sa couche protectrice qui comble les pores du bois.

Si son charme est incomparable, tant côté esthétique qu’olfactif, la cire ne protège le bois que sur sa surface bouchant les pores.

Le parquet ciré reste donc moins résistant aux salissures et autres taches.

Ce qu’il faut savoir : 
-    Il nécessite un entretien minutieux puisqu’il faut appliquer régulièrement une nouvelle couche de cire pour protéger efficacement le parquet. 
-    Un lustrage au moins une fois par semaine est nécessaire pour une finition brillante irréprochable.
-    Il nécessitera un bon nettoyage avant l’application d’une seconde couche de cire. 
-    Il n’est pas très résistant et ce malgré la cire qui remplit totalement les pores du bois.
-    Il est fragile au contact de l’eau et est sensible aux taches. 
-    Attention, l’application trop abondante de cire peut rendre le parquet glissant.
-    En cas de tache, il faut poncer la surface puis repasser une couche de cire.
-    En cas d’impact, il peut être réparé localement. 

La résistance du parquet verni ou vitrifié

Le parquet vitrifié a le vent en poupe ! Cette fine couche de vernis, appelée aussi vitrificateur promet une finition imperméable garantissant une résistance parfaite aux rayures et salissures.
Et pour satisfaire tous les goûts, le parquet vitrifié peut être brillant, satiné ou mat, et afficher des effets de styles. Un exemple ? Le vitrifié mat se rapproche du parquet huilé mais sans l’entretien requis !

Pour choisir sa finition : 
Si on aime les parquets brillants avec un effet miroir, on choisit la finition brillante. 
Si on souhaite un effet moyennement brillant, on opte pour une finition satinée.
Si on adore l’aspect de la finition huilée, mate, on préfère alors un vernis mat. 

Ce qu’il faut savoir : 
-    Il est imperméable et résistant aux rayures, chocs et taches qui ne peuvent quasiment pas s’incruster dans la fibre de bois.
-    Son entretien est facile puisqu’il ne demande pas d’entretien spécifique chaque année. 
-    Il est facile à nettoyer avec un tissu microfibre humide.
-    Il peut être rénové par ponçage.
-    Cette technique durable est à privilégier dans les pièces à grande fréquentation. 

 

Le naturel du parquet huilé

Formant une pellicule pénétrante et non grasse, l’huile pénètre profondément dans les fibres du bois, le nourrit, tout en le protégeant des rayures, des chocs et des salissures pour un parquet résistant.

Cette finition, naturelle et écologique - et qui se bonifie avec le temps - permet au parquet de conserver son apparence naturelle.

On aime sa senteur et cette sensation qu’il nous procure lorsqu’on marche dessus ! 
 

Ce qu’il faut savoir : 
-    Le choix de cette finition est cependant irréversible et définitive car l’huile, naturellement pénétrante, est un produit qui imprègne tenacement et durablement le bois dès son application. Il est impossible de poncer le bois pour envisager une autre finition. 
-    Le traitement et l’entretien du parquet huilé sont nécessaires au moins une fois par an. L’entretien s’effectue à sec à l’aide d’un appareil monobrosse ou d’une serpillère.
-    Il est nécessaire de nettoyer le parquet huilé avec des savons spécifiques d’origine végétale.
-    Ce type de finition est déconseillé en cuisine puisqu’une fois huilé, le parquet est sujet aux taches de gras par exemple.